« Dans un futur proche, je ne crois pas au développement d’un numérique sobre »
Comment voyage un « like » avant d’arriver sur nos écrans de smartphones ? Quel chemin emprunte-t-il à travers la planète et – surtout – quelle pollution génère-t-il et quelles sont les solutions à notre disposition pour la réduire ? Entretien avec le journalis...
Visibilité sur la une
oui
« Dans un futur proche, je ne crois pas au développement d’un numérique sobre »
Champ Date
06.05.2022 - 17:00
Résumé
Comment voyage un « like » avant d’arriver sur nos écrans de smartphones ? Quel chemin emprunte-t-il à travers la planète et – surtout – quelle pollution génère-t-il et quelles sont les solutions à notre disposition pour la réduire ? Entretien avec le journaliste Guillaume Pitron, auteur de l’enquête L’enfer numérique – Voyage au bout d’un like (éditions Les Liens qui Libèrent).
Billet
C’est un geste a priori anodin. Un réflexe ancré dans notre quotidien, auquel on ne prête même plus attention. Le like, cette notification la plus célèbre d’Internet, n’est pourtant pas sans conséquence. « Comment se douter qu’un like, en traversant les sept couches de fonctionnement d’Internet, voyage autour du monde, empruntant des câbles sous-marins, des antennes téléphoniques et des datacenters implantés jusque dans le cercle arctique ? » Trois ans après La Guerre des métaux rares, c’est cette nouvelle énigme qu’explore le journaliste Guillaume Pitron dans son enquête L’enfer numérique – Voyage au bout d’un like (éditions Les Liens qui Libèrent, à paraître le 15 septembre).
« On ne naît pas humain, le biologique est trop restrictif »
Dans Les Presque-humains. Mutants, cyborgs, robots, zombies… et nous (Seuil, 2021), Thierry Hoquet, professeur de philosophie à l’université de Nanterre, explore les intrications entre fiction et réel au sujet des identités marginales. À la lecture de son livre, il sembl...
Visibilité sur la une
oui
« On ne naît pas humain, le biologique est trop restrictif »
Auteur
Interview du philosophe Thierry Hoquet par Usbek et Rika
Champ Date
06.05.2022 - 17:18
Résumé
Dans Les Presque-humains. Mutants, cyborgs, robots, zombies… et nous (Seuil, 2021), Thierry Hoquet, professeur de philosophie à l’université de Nanterre, explore les intrications entre fiction et réel au sujet des identités marginales. À la lecture de son livre, il semblerait qu’on ne puisse pas se débarrasser de notre humanité aussi facilement que ça, et c’est une bonne nouvelle. Nous nous sommes entretenus avec lui, à l’heure où le Parlement français vient d’adopter définitivement le projet de loi de bioéthique.
Billet
Génétiquement, tout est là depuis Cro Magnon, et pourtant nous divergeons énormément de ce dernier car ce ne sont pas seulement les gènes qui font un être humain. L’exemple des enfants sauvages au XVIIIe siècle prouve qu’il y a un gouffre entre Homo sapiens et l’être humain, et cela passe par quantité de conquêtes. Au nourrisson, il manque au moins la bipédie, le langage et le rire. Tous les parents ont constaté que chacune des acquisitions de leur enfant est l’objet d’un émerveillement miraculeux par ce dernier. Toutes ces petites étapes, ces victoires sont constitutives de son devenir humain. Cette chose très étrange qu’on appelle la raison, un enfant n’en dispose pas non plus en premier chef. C’est la raison pour laquelle Rousseau pensait qu’on ne devait pas parler de Dieu aux enfants, de peur qu’ils ne le confondent avec un bonbon.
Être humain exige une temporalité incompressible. Même dans Le Meilleur des Mondes d’Huxley, avec des bébés sans parents et nés hors ventre, il faut du temps pour « produire » un humain. C’est Bergson dans L’Évolution créatrice qui écrit « il faut attendre que le sucre fonde ». Ceci vaut pour le début comme pour la fin de sa vie. Le diagnostic de Parkinson ou Alzheimer vous fait entrer dans un processus irréversible et effrayant qui diminue toute votre personne, tous vos liens sociaux. C’est pour cela que j’écris qu’on ne naît pas humain, le biologique est trop restrictif : il ignorer cette temporalité de l’humanité.
« Petits gestes » – les idiots utiles du greenwashing ?
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
Visibilité sur la une
non
« Petits gestes » – les idiots utiles du greenwashing ?
Auteur
Gabriel Malek - Usbek & Rica
Champ Date
06.05.2022 - 17:20
Résumé
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
Billet
« C’est à chacun d’entre nous d’agir pour la Planète », « everyone is a changermaker », « par l’addition de nos efforts personnels nous pouvons sauver la Terre ! ». Vous n’avez pas pu manquer ces derniers mois la myriade de petits guides d’action climatique personnels qui meublent dorénavant le débat sur la RSE.
Quelle ère magnifique que celle de la raison d’être. Tout le monde aspire à changer son mode de vie, à être entrepreneur social, startuper pour la transition écologique et champion du climat. Petit hic pour cette révolution sociétale en marche, l’amas de gestes individuels est le meilleur allié du business as usual. D’ailleurs ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?
Le fond de la question
Des femmes ont créé dans les années 1970 un mouvement appelé "écoféminisme" reliant des revendications en faveur des droits des femmes avec la préservation de la nature. Pour l'écoféminisme, il existe un lien entre la domination des femmes par les hommes et la surexploitation des ressources de la nature. Il nous faudrait changer de paradigme pour envisager une société plus respectueuse des êtres et de la nature.
Le fond de la question
Le questionnement sur la possibilité de la fin du monde, ou de la fin de la vie humaine ou de toute vie sur terre, nous ramène au rapport que nous entretenons avec la terre, l'univers, avec ce qui nous relie au vivant. La question peut faire peur et provoquer le déni. Est-ce une prophétie apocalyptique ou bien est-elle une hypothèse plausible à la lecture des rapports des experts sur l'état de la planète (6ème extinction de masse, réchauffement climatique…) et comme l’affirment les « collapsologues » ? Elle conduit à nous interroger sur ce qu'est le monde pour nous êtres humains : la fin du monde est-ce la fin de toute vie humaine ou bien d'une certaine forme de vie sociale . Peut on changer le monde, penser et reconstruire une autre société respectant les équilibres de la vie sur terre ?
Dans un récit de légère anticipation court et intense, l’auteur des “Furtifs” interpelle les adolescents sur les risques mortifères des addictions technologiques. Salvateur. Dès 14 ans.
Visibilité sur la une
oui
"Scarlett et Novak" - Nouvelle d'Alain Damasio
Auteur
Alain Damasio
Champ Date
06.05.2022 - 17:20
Résumé
Dans un récit de légère anticipation court et intense, l’auteur des “Furtifs” interpelle les adolescents sur les risques mortifères des addictions technologiques. Salvateur. Dès 14 ans.
"Soit nous éduquons nos enfants à ce qu'est l'Anthropocène, soit nous renonçons à l’avenir" Tribune
Adapter les élèves aux exigences de la société est devenu la finalité de l’école républicaine. Face à un monde qui se complexifie et au sein duquel tout s’accélère, rien n’apparaît plus sûr que d’avoir capitalisé son propre portefeuille de compétences, selon...
Visibilité sur la une
oui
"Soit nous éduquons nos enfants à ce qu'est l'Anthropocène, soit nous renonçons à l’avenir" Tribune
Auteur
Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, enseignants-chercheurs à l’Université Catholique de l’Ouest en sciences de l’éducation,
Champ Date
06.05.2022 - 17:01
Résumé
Adapter les élèves aux exigences de la société est devenu la finalité de l’école républicaine. Face à un monde qui se complexifie et au sein duquel tout s’accélère, rien n’apparaît plus sûr que d’avoir capitalisé son propre portefeuille de compétences, selon l’expression économique désormais intégrée en éducation. L’école républicaine originelle, supposée émanciper les élèves par le savoir, apparaît reléguée au banc de l’histoire. C’est désormais l’adaptation à la société qu’il s’agit d’intégrer, elle-même phasée avec les logiques du marché.
Billet
Nathanaël Wallenhorst est coordinateur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de La Vérité sur l’Anthropocène (Le Pommier, 2020)
Renaud Hétier est coauteur de Résistance, résonance : Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (Le Pommier, 2020) et auteur de L’humanité face à l’Anthropocène (PUF, 2021)
7 Reasons You Should Say Yes to a Quickie (aka a short date!) With Your Spouse
7 Reasons You Should Say Yes to a Quickie (aka a short date!) With Your Spouse
Description
A couple weeks ago, my mom stopped by to visit the girls. Although our initial plans were different, my husband and I opted for a quickie, and by quickie I mean a date — one that was short and sweet. Our initial plan was to go to dinner and a movie but I had a terrible headache so I took some Tylenol and laid down for an hour while my mom and our daughter went to the store. When they came back, I forced myself to get up. My husband and I don’t get nearly enough one-on-one time together, but we have been making an effort to change that and as a result my desire for some quality time with him trumped my desire to curl back up into a little ball on my bed. It was our decision that doing something was better than nothing, so I got up, we slipped on our sandals (it was a warm night here in California) and headed out the door. In the end, I was so glad that I didn’t turn down a chance for a quickie with my guy. Here are 7 reasons why:
The fun of spontaneity
I remember when we were dating, we would sometimes decide what we were doing at the last minute and do it (proper childcare arrangements intact of course). My husband loved being spontaneous and I loved that about him. He was my opposite in that regard. I was the girl who had to have everything planned. During our most recent date, when we got in the car we just started driving and blurted out a few ideas food, dessert, a Target run (I'll take credit for the Target idea)?! What should we do? We ended up grabbing a bite to eat at Chipotle and getting dessert afterwards. Budget friendly and belly friendly. (Photo from my Instagram)
It was almost as if that short amount of time together recharged my love batteries (corny I know but bear with me). I had been so exhausted, even the idea of date night made me tired but I also felt disconnected. With everything going on, I was starting to fear that we would venture into roommate territory if we didn't force ourselves to make time. That quality time gave me a boost in a sense. In that short amount of uninterrupted time together, I felt uplifted and reconnected. Having regular dates, even if they are short, will help prevent a loss of connection. Spending time together will ensure those batteries stay charged!
It will often leave you wanting more
Ever experience something so great you find yourself wishing it lasted longer and anxiously awaiting the next time? That's how I felt. There was no chance for us to argue or get into a deep discussion on work or the various stressors that life has presented us with. And yet there was plenty of time to laugh, hold hands and stop at Pinkberry. (Image made with picmonkey)
It is usually easier to secure childcare for small periods of time
We are very fortunate to have grandparents who are willing to babysit, but they have lives too and they also have an earlier bedtime than we do ☺. I have found that it is much easier to secure childcare for a couple hours than for a long stretch of time. This is mostly the case because we have a 14 month old too. While our oldest loves slumber parties with her grandparents our littlest isn't quite ready and, if I can be honest, I'm not quite ready yet either. (Photo from my Instagram)
It is usually easier to secure childcare for small periods of time
We are very fortunate to have grandparents who are willing to babysit, but they have lives too and they also have an earlier bedtime than we do ☺. I have found that it is much easier to secure childcare for a couple hours than for a long stretch of time. This is mostly the case because we have a 14 month old too. While our oldest loves slumber parties with her grandparents our littlest isn't quite ready and, if I can be honest, I'm not quite ready yet either. (Photo from my Instagram)
You don’t have to skimp out on family time
One of our dilemmas these days is our desire to have both family time and couple time. If I think rationally, I know that going out without my children isn't selling them short and they will be just fine (plus it will likely do me some good), but they crave time with both of their parents and I love making memories as a family of four. With my husband in school and working and other obligations that we all have during the week, I feel like the weekend is our chance to really get to be together, not just completing tasks side by side like small children engaging in parallel play. A quick date still allowed us to have plenty of time with our children both during the day and after our date. (Photo from my Instagram)
Your children will still be little when you get back
Months ago, I was talking to my therapist about my struggles to spend time with my husband, just us. I make a strong argument for the fact that my children are growing so fast. I have a 9-year-old. In less than a year she will enter the double digits and, as I result, I run the risk that she may forget just how cool I really am. And then there's my 1-year-old. How we got "here" so fast I do not know but we did. And because my babies are growing so fast, I want to spend as much time as I can with them. But my therapist pointed out something that has long stuck with me. "They'll still be little." Sure my babies won't be little for long but when we get home from a date, they'll still be. Although it seems like it is happening rapidly, their growth is more gradual than it feels. My baby didn't morph into a busy bee 1-year-old and my oldest didn't turn nine overnight, which means it is very likely that when we get home from our date they will look a lot like (if not exactly) they did when we left.
These are a few of the reasons I love a good quickie. I have come to see that packing in quality time in a short amount of time is better than making no time at all. So we didn’t get to go out to dinner and a movie. We can always try again another time or just wait until it comes out on video. What we did have was some time shared just the two of us. Whether a date is one hour or two or four isn’t as important as the fact that you took the time. We often tell working parents who feel guilty about not having time with their children that it’s about the quality of the time that you spend together. I think that we should keep that in mind when it comes to our love lives. We are all busy but we do have some time. We may not have as much time as we want, but we probably have enough enough time to reconnect with our spouse and remind them that they are worth carving out the space in our day to be with, even if there’s only enough for burrito bowls and frozen yogurt. Are you opposed to quick-date your spouse?
Avons nous conscience que nous changeons de l'intérieur ?
Avons nous conscience que nous changeons de l'intérieur ?
Catégorie principale de la fiche
La prise de conscience
Le fond de la question
Le but est de questionner sur les changements qui s'opèrent en nous, des prises de consciences, de point de vue, des changements d'attitude. Que nous en ayons conscience ou non.
Généralement nous vivons sans prendre conscience de ce qui se passe en nous et lorsque qu’un changement se produit en nous.
Comment les vivons nous, avons nous possibilité d’agir dessus, selon notre envie, ou les subissons-nous?
Le fond de la question
La Nature comme le monde physique, l'univers, l'ensemble des choses et des êtres, la réalité ou encore cet ensemble de forces ou principe supérieur, considéré comme à l'origine des choses du monde, de son organisation. Notre vision de la Nature dépend du regard que l’on peut lui porter : la Nature d’hier, d’aujourd’hui ou de demain.
La citation de Carl Gustav Jung « La nature n’est pas seulement matière, elle est aussi esprit. » nous invite à nous questionner sur ce qui constitue fonde la Nature, ce qui la constitue.
Il s’agit également d’interroger la relation de l’Homme avec la Nature, de questionner leur interdépendance : la place de l’un et de l’autre. Plus largement, de questionner le rapport existant entre la Nature et la Culture, entre la vie et la mort, le beau et le laid, le rêve et la réalité.
Le fond de la question
Le terme "écologie" est de plus en plus présent dans le vocabulaire quotidien, dans les débats en rapport avec l'économie, la politique, les sciences, dans nos interrogations sur le sens de la vie. Le qualificatif « écologiste » peut avoir des significations différentes pour chacun de nous : un écologiste peut-être un scientifique, un militant politique, un défenseur de la nature ou encore un marginal.
Préciser son sens, peut permettre de mieux comprendre les actions de préservation de la nature. L’approfondissement de la notion d’« écologiste » questionne notre capacité à concilier progrès économique, social, technologique et la protection de la nature, de la vie.
Des citations pourront nous aider dans ce questionnement :
« L’amour pour toutes les créatures vivantes est le plus noble attribut de l’homme » de Charles Darwin,
« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas » de Victor Hugo « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants » d’Antoine de Saint-Exupéry
Le fond de la question
Un être humain est un être vivant doué de raison. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement, son langage, sa motricité, son intelligence et sa réflexion.
Pour les Grecs, la philosophie visait justement l'apprentissage du « devenir humain ». Depuis Nietzsche, il s'agit davantage de savoir comment l'homme peut devenir lui-même, se connaître et s'inventer.
Les interrogations qui se posent concernent la nature même de l’être humain (homme-femme) et de son lien avec son environnement (humain, animal, végétal, minéral).
La citation de Mencius « Celui qui va jusqu'au bout de son cœur connaît sa nature d'homme. Connaître sa nature d'homme c'est alors connaître le ciel. » nous invite à nous questionner sur ce qui fonde notre nature humaine... ce qui nous différencie de notre environnement, des autres espèces... sur notre place dans ce monde.
Compromis ou radicalité, le mouvement écolo cherche sa stratégie
Alors que l’écologie a été propulsée au cœur du paysage politique et médiatique cette année, et que les mouvements écologistes s’étoffent, des débats stratégiques se posent. Comment discuter avec le gouvernement ? Comment parler aux classes populaires ? Reporterre ...
Visibilité sur la une
oui
Compromis ou radicalité, le mouvement écolo cherche sa stratégie
Auteur
Journal Reporterre
Champ Date
06.05.2022 - 17:00
Résumé
Alors que l’écologie a été propulsée au cœur du paysage politique et médiatique cette année, et que les mouvements écologistes s’étoffent, des débats stratégiques se posent. Comment discuter avec le gouvernement ? Comment parler aux classes populaires ? Reporterre lance la discussion. Enquête.
Billet
Bon l'enquête de Reporterre date d'il y a un peu plus de deux ans... mais elle prend sens dans l'agitation médiatique (et politique) de ces dernières semaines , qui enfonce le clou de la radicalité / enjeux "écologiques"...
Le travail que mène [Thierry Hoquet](http://www.u-paris10.fr/01152199/0/fiche_E__pagelibre/) dans ce livre érige le Cyborg en une sorte de figure philosophique qui permet de penser des duos, des oppositions traditionnelles entre corps et machine, entre nature et culture, entre...
Visibilité sur la une
oui
Cyborg Philosophie. Penser contre les dualismes
Auteur
Thierry Hocquet
Champ Date
06.05.2022 - 17:19
Résumé
Le travail que mène [Thierry Hoquet](http://www.u-paris10.fr/01152199/0/fiche_E__pagelibre/) dans ce livre érige le Cyborg en une sorte de figure philosophique qui permet de penser des duos, des oppositions traditionnelles entre corps et machine, entre nature et culture, entre homme et femme (puisqu’on le sait, et c’est une préoccupation forte du livre, le Cyborg est devenu un paradigme du féminisme après [le *Cyborg Manifesto* ](http://www.cyberfeminisme.org/txt/cyborgmanifesto.htm) de [Donna Haraway](http://fr.wikipedia.org/wiki/Donna_Haraway)). Bref, nous ne rendrons pas justice à l’ensemble de son travail, mais nous essaierons de comprendre comment un concept, mais aussi un personnage fiction, comme le Cyborg, qui est au départ une question technologique, permet de penser bien au-delà .
De « Vert de rage » à « Une fois que tu sais », comment vivre son eco-anxiété sans déprimer ?
Alors qu’une étude a révélé cette semaine l’inquiétude partagée par de nombreux jeunes du monde entier au sujet de leur avenir écologique, je suis allée m’entretenir dernièrement avec trois (jeunes) réalisateurs dont les démarches, différentes, racontent toute ...
Visibilité sur la une
oui
De « Vert de rage » à « Une fois que tu sais », comment vivre son eco-anxiété sans déprimer ?
Auteur
Le monde
Champ Date
06.05.2022 - 17:18
Résumé
Alors qu’une étude a révélé cette semaine l’inquiétude partagée par de nombreux jeunes du monde entier au sujet de leur avenir écologique, je suis allée m’entretenir dernièrement avec trois (jeunes) réalisateurs dont les démarches, différentes, racontent toute leur manière de vivre avec ces informations « écrasantes ».
Sincères, sensibles, lucides, engagés ou curieux de savoir ce qu’un avenir déréglé par la force de l’homme leur réserve, Emmanuel Cappellin (réalisateur de 38 ans), Arthur Gosset (étudiant de 24 ans) et Martin Boudot (journaliste d’investigation, 35 ans) partagent actuellement sur les écrans des films documentaires qui témoignent avec force du besoin d’agir et de trouver des réponses concrètes dans un monde où tout vacille.
Eco-anxiété Tristes, effrayés, abandonnés... De nombreux jeunes en détresse face à la crise climatique
La plus grande étude jamais réalisée à ce jour sur l’éco-anxiété démontre qu’au Nord comme au Sud, les 16-25 ans sont majoritairement angoissés face au changement climatique et aux réponses inadaptées des gouvernements en place.
Visibilité sur la une
oui
Eco-anxiété Tristes, effrayés, abandonnés... De nombreux jeunes en détresse face à la crise climatique
Champ Date
03.05.2022 - 10:00
Résumé
La plus grande étude jamais réalisée à ce jour sur l’éco-anxiété démontre qu’au Nord comme au Sud, les 16-25 ans sont majoritairement angoissés face au changement climatique et aux réponses inadaptées des gouvernements en place.
Billet
Le changement climatique trouble aussi la santé mentale, surtout chez la jeune génération. Mais à quel point ? Neuf chercheurs en psychologie issus d’universités britanniques, américaines et finlandaise se sont penchés sur la question. Ils publient ce mardi dans le journal scientifique The Lancet Planetary Health l’étude la plus large jamais réalisée sur ce nouveau mal qu’est l’éco-anxiété, la détresse liée aux crises climatiques et écologiques.
L’objectif est d’étudier en détail les sentiments et les pensées qui y sont associées et leurs répercussions. «Bien que douloureuse et pénible, l’anxiété climatique est rationnelle et n’implique pas de maladie mentale», précisent d’emblée les auteurs. Ils se sont appuyés sur un sondage réalisé entre mai et juin par l’institut Kantar auprès de 10 000 jeunes, âgés de 16 à 25 ans. Dix pays différents sont représentés : Australie, Brésil, France, Finlande, Inde, Nigéria, Philippines, Portugal, Royaume-Uni, Etats-Unis.
Voir aussi (en anglais mais sous titres traduits en français possibles ) : le podcast suivant : How Climate Anxiety is Linked to Government Inaction | Global Study Launch : https://www.youtube.com/watch?v=ONbPVPJsEx4
Le fond de la question
La permaculture est formée de deux mots «perma» et «culture». Il signifie tout autant l’agriculture permanente que la culture de la permanence. La permaculture est une technique d’agriculture abordant les végétaux à partir de l’écosystème dans lequel ils s’inscrivent, en combinant différentes plantes aux propriétés complémentaires et ajusté au milieu .
La permaculture est un projet de vie global pensé et réfléchit en amont dans un principe d’écologie systémique et holistique (l’être humain et son environnement naturel et humain). La permaculture s’appuie sur 3 éthiques fortes : être attentif à l’Humain, être attentif à la Terre, redistribuer les surplus (nourriture, logement, terre, temps , etc .. ). Cette philosophie remet peut-être en question les principes d’un système individualiste et matérialiste.
Le fond de la question
L’écologie prend de plus en plus de place dans les débats et nous sommes de plus en plus sensibilisés aux impacts négatifs que les humains provoquent sur leur environnement, sur la biosphère, rendant l’hypothèse d’un effondrement civilisationnel possible. Nous entendons de plus en plus de personnes dire « il faut changer le Monde », parler du « monde d’après ». L’espoir est souvent celui d’ un Monde « meilleur » : plus juste, plus harmonieux, plus respectueux de la « nature » et prenant en compte le devenir des générations futures. La notion de « progrès » est mise en question, nous amenant à des interrogations sur nos modes de vie parfois jugés comme destructeurs voire « prédateurs ». Mais nous ne partageons pas tous les mêmes valeurs, les mêmes objectifs. Différentes « écoles de pensée » s’opposent : les sceptiques, les fatalistes, les négationnistes, les conservateurs, les progressistes, les libéraux, les révolutionnaires, les collapsologues ... Dans cette quête d’évolution, de changement quel est le juste pouvoir des à vouloir changer le monde ? Cette parole attribuée à Lao Tseu, il y a 2500 ans : « Observez l’ordre naturel des choses, travaillez avec lui plutôt que contre lui, car essayer de changer ce qui est, ne pourra que faire surgir une résistance » ne nous donne-t-elle pas à réfléchir ?
Commentaires associés à la fiche (réservé aux membres)
Gaël Giraud : "Aujourd'hui, l'essentiel de la finance verte reste du green-washing"
Gaël Giraud, économiste et prêtre jésuite, auteur, directeur de recherches au CNRS, auteur de "Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’anthropocène" (Seuil), est l'invité de France Inter ce dimanche.
Visibilité sur la une
oui
Gaël Giraud : "Aujourd'hui, l'essentiel de la finance verte reste du green-washing"
Auteur
France Inter
Champ Date
24.10.2022 - 13:48
Résumé
Gaël Giraud, économiste et prêtre jésuite, auteur, directeur de recherches au CNRS, auteur de "Composer un monde en commun. Une théologie politique de l’anthropocène" (Seuil), est l'invité de France Inter ce dimanche.
Le fond de la question
Dans ce 1er quart du XXIème siècle, Internet structure nos échanges - économiques et sociaux - de manière quasi incontournable, au point d’apparaître indispensable. L’une des expressions les plus fortes de cette prégnance de la vitesse des flux internet est ce qu’on appelle le « Trading à haute fréquence », où des ordinateurs opèrent des transactions financières selon des algorithmes qui dépassent infiniment les capacités humaines. Mais cet envahissement par les réseaux Internet est-il pour l’homme un moyen de gagner du temps ou est-il au contraire une perte de son temps, de son existence sociale ? Cette question du temps passé sur Internet, fait l’objet d’étude de l’impact des usages des écrans pour les enfants et les ados. C’est aussi la question de ce qu’apportent les jeux vidéos et/ou de leurs dangers pour le développement cognitif des enfants. Mais Internet en tant qu’il est un moyen d’accès rapide et facile à une « encyclopédie universelle » accélère-t-il notre intelligence collective ?
Mon métier, ma fonction
Jardinière paysagiste, ingénieur paysagiste, cavalière professionnelle, monitrice d'équitation, animatrice du périscolaire, éducatrice familiale
Mes projets
Depuis le printemps 2022, je vis en Gironde, pas loin de Bordeaux. D'origine allemande, mon sejour en France ressemble encore à une aventure personnelle. Après avoir vécu 12 ans en Corse, la découverte de la vie sur le continent est marquée par mes nouvelles expériences professionnelles dans le cadre de mon travail en tant qu'éducatrice familiale dans le village d'enfants et d'adolescents à Sablons.
Je suis des études de la psychologie à distance (L3-Université Paris 8) et mon statut d'auto-entrepreneur me permet de proposer des ateliers de philo.
Du fait d'avoir bénéficié moi-même d'une éducation alternative, je m'engage de promouvoir une éducation dans le sens d'un accompagnement des jeunes qui respecte leurs besoins et leurs capacités pour favoriser motivation, engagement et responsabilisation.
Ainsi j'investis mes expériences dans le partage des apprentissages du fameux 'Savoir-être et vivre ensemble' qui m'aide d'évoluer de jour en jour et me permet d'y trouver une énorme source de bonheur! :-)
Juliette Duquesne : "Le débat sur l'intelligence artificielle est souvent mal posé"
Tous les samedis dans Europe Soir - Week-end, Wendy Bouchard reçoit un invité pour traiter d'une actualité en lien avec l'environnement. Elle interroge aujourd'hui Juliette Duquesne, co-auteur avec Pierre Rabhi du livre "L'humain au risque de l'intelligence artificielle&q...
Visibilité sur la une
oui
Juliette Duquesne : "Le débat sur l'intelligence artificielle est souvent mal posé"
Champ Date
06.05.2022 - 17:19
Résumé
Tous les samedis dans Europe Soir - Week-end, Wendy Bouchard reçoit un invité pour traiter d'une actualité en lien avec l'environnement. Elle interroge aujourd'hui Juliette Duquesne, co-auteur avec Pierre Rabhi du livre "L'humain au risque de l'intelligence artificielle" au Presses du Chatelet.
L'eau, si elle est précieuse, peut-elle être gratuite ?
L'eau, si elle est précieuse, peut-elle être gratuite ?
Catégorie principale de la fiche
Les enjeux écologiques
Le fond de la question
L’eau est une matière élémentaire, vitale pour l’être humain et pour les êtres vivants sur Terre. Benjamin Franklin a dit : « C’est quand le puits est à sec que nous connaissons la valeur de l’eau. »
Moins de 1 % de l'eau douce terrestre constitue les nappes souterraines, les lacs, les rivières et c'est cette partie qui a depuis toujours couvert les besoins humains.
Cette ressource n’est pas répartie également sur la Terre, dans certains pays, l’accès à l’eau potable a été facilité parce qu’elle semble inépuisable pendant que d’autres populations doivent marcher pendant des heures pour avoir juste assez d’eau pour une journée, voire pas du tout.
La réduction de nos ressources en eau par certaines formes d’agriculture, d'élevage ou de production industrielle, la surconsommation ou la pollution nous font prendre conscience de sa valeur mieux que n’ont pu le faire les images qui nous venaient d’Afrique depuis tant d’années.
Avec le changement climatique, l’eau devient alors un outil de spéculation qui est très lucratif. Comment préserver une ressource essentielle pour le vivant , si elle est gratuite comme si elle ne valait rien ? Peut-on prendre conscience de la valeur d'une ressource vitale sans lui donner une valeur financière ? si elle ne peut être gratuite , comment répartir la charge du coût selon les usages, les besoins et les moyens des populations ? Peut-on rendre payante une ressource qui doit être accessible à tous ?
Le fond de la question
Nous imaginons un monde avec plus de liberté, plus d’égalité, plus de justice. Ces droits fondamentaux s’accompagnent de devoirs, qui peuvent être différents selon notre culture, notre pays. Mais existe-t-il un devoir qui s’impose à chacun de nous, en tant qu’être humain ? Dans un monde où l’individualisme et la compétition sont très présents, nous nous interrogeons sur notre responsabilité en tant qu’être humain, par rapport aux autres êtres humains, aux générations futures, aux autres êtres vivants, à la nature. Existe-t-il des Biens communs, dont nous aurions conscience de leur importance et de leur fragilité, dont nous devrions tous nous sentir responsables, et pour lesquels, nous aurions un devoir partagé qui s’imposerait à nous, les êtres humains, pour les protéger ? En nous référant à cette phrase d’Albert Einstein, « C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu », nous pouvons nous interroger sur ce que nous avons reçu, ce que nous en avons fait et ce que nous allons laisser.
Le fond de la question
Depuis toujours, on s’interroge pour savoir ce qui différencie l’homme des animaux. L’homme a établi une relation de domination par rapport aux animaux, tandis que l’évolution des connaissances fait entrevoir que certaines espèces animales peuvent être considérées, en fonction des critères retenus, comme plus évoluées que l’homme. La frontière entre Homme et Animal est beaucoup plus difficile à définir que nous ne le pensions.
Pour Peter Singer, « tous les êtres sensibles doivent être considérés comme moralement égaux, en ce sens que leurs intérêts doivent être pris en compte de manière égale».
Le fond de la question
Le développement de l'Intelligence Artificielle, des technologies médicales, de la génétique, ouvrent l’horizon d‘une amélioration des capacités de l'homme tant au niveau de son corps que de son esprit (la réalisation du mythe du « sur-homme » ? Le transhumanisme peut se définir par l’ambition de vaincre la maladie et même la mort, voire en transférant la conscience dans un ordinateur. Est-ce réellement à portée de la science ? est-ce là le progrès pour l'homme ? est-ce souhaitable ? Cela ne menace-t-il pas l'idée même d'humanité ? est-ce la fin de l'homme sur terre ?
La Biodiversité , qu’ est-ce que c’est ? Est-ce utile ?
La Biodiversité , qu’ est-ce que c’est ? Est-ce utile ?
Catégorie principale de la fiche
L'homme et la nature
Les enjeux écologiques
Le fond de la question
La biodiversité désigne l'ensemble des formes de vies sur Terre : diversité génétique et aussi l' ensemble des différentes espèces animales, végétales, bactériennes ainsi que l' ensemble des milieux dans lesquels elles évoluent .
Aujourd'hui, la science a démontré que la biodiversité sur Terre diminuait jusqu' à la disparition de certaines espèces .
L'Homme peut-il décider de la valeur ou de l'utilité d'une espèce ? D'une espèce plutôt qu'une autre ? Que pensez-vous du terme " nuisible " associé à certaines espèces ? Comment tenir compte de la diversité des facteurs d' évolution de cette biodiversité ?
Le fond de la question
"La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat », a dit Kofi Annan à l’ONU en 2001 … mais 20 ans après, il semble que ce soit la compétition qui domine de partout. Et pourtant, le concept de la compétition favorise la (sur)consommation, l’isolement des individus, le burnout, la dépression et freine la mobilisation collective. Aujourd’hui, plus encore qu’hier, dans ces moments de « crises » planétaire, écologique ou sanitaire, une réorientation de nos comportements et de nos modes de fonctionnement semble nécessaire.
Les vertus de la coopération sont pourtant visibles. Elle permet à chacun de participer à une œuvre commune, mobilisant des énergies positives et créatrices et toutes nos compétences sur les enjeux globaux partagés, engendrant motivation, proactivité, créativité, efficacité, bien-être. Nous avons besoin de cette composante essentielle de l'intelligence collective pour affronter les problèmes majeurs de notre temps. Dans un monde où la compétition règne, dès le plus jeune âge de nos enfants, nous cherchons une voie plus juste, plus efficace, plus motivante.
Le fond de la question
Devant la succession des crises et l’accumulation des informations alarmantes sur la dégradation de notre environnement, nous pouvons éprouver un certain nombres d’émotions : colère, tristesse, culpabilité, impuissance, peur, jusqu’à l’émergence d’espoir, en écho de la courbe de deuil d’Elisabeth Kübler-Ross que les humains peuvent connaitre à la suite d’un traumatisme.
Selon l’expérience et la sensibilité de chaque individu, les réactions comportementales varient : sidération, ambivalence, actions violentes, besoin d’engagement ou simple reconnexion à la nature… ce qui nous amène à nous questionner sur les manières de retrouver un équilibre psychologique face à une crise ou une épreuve - la résilience émotionnelle dont parle souvent Boris Cyrulnik.
Le fond de la question
Changer le monde nécessite de faire évoluer notre propre regard sur la nature. La vision que nous avons de la nature est caractéristique de notre société occidentale anthropocentriste héritée de Descartes opposant nature et culture. Se questionner sur les droits de la Nature est peut-être l’opportunité de voir le monde autrement en redonnant à la nature sa valeur intrinsèque. Pour la première fois dans l'histoire du droit, en mars 2017 la Nouvelle-Zélande dote un fleuve d'une personnalité juridique. Cette initiative a ensuite égrené dans plusieurs autres pays dont notamment la France avec le « Parlement de Loire » qui ouvre la voie vers une personnalité juridique du fleuve.
La citation de Stefan Edberg « Quand l'homme n'aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n'aura t-elle plus de place pour l'homme. » nous permet de questionner la place de la Nature dans la vie de l’Homme.
Si la Nature a des droits alors l’éducation même des prochaines générations sera différente ainsi que le lien de l’être humain avec son environnement.
Comment problématiser une question ? Comment savoir si le paradoxe trouvé est le bon ? La dissertation est-elle forcément de l'ordre de la contradiction ? Comment organiser ses idées le jour du Bac ? Proposition de corrigé autour de la nature, une notion nouvelle dans le pro...
Visibilité sur la une
non
La nature est-elle une illusion ?
Auteur
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
Champ Date
06.05.2022 - 17:20
Résumé
Comment problématiser une question ? Comment savoir si le paradoxe trouvé est le bon ? La dissertation est-elle forcément de l'ordre de la contradiction ? Comment organiser ses idées le jour du Bac ? Proposition de corrigé autour de la nature, une notion nouvelle dans le programme de philosophie.
Le fond de la question
L’histoire de la Terre, est aussi celle de la formation et du déplacement des continents formant aussi les espaces océaniques ; les premières « frontières » naturelles. L’histoire de l’homme est aussi celle d’un large mouvement de sédentarisation au néolithique et d’établissement culturel de frontières à partir des territoires de vie. L’époque récente de l’humanité est une histoire d’affrontements et de guerres pour protéger, mais aussi agrandir ces territoires et ces frontières . Cependant les phénomènes de la nature , liés aux mouvements de l’eau, des océans, de l’air, mais aussi des animaux sauvages ignorent ces frontières établies par l’homme. Une question se pose aujourd’hui : les frontières peuvent-elles résister à la confrontation de l’homme aux limites des ressources (et en particulier l’accès à l’eau potable), mais aussi au phénomène du réchauffement climatique ?
Le fond de la question
L’histoire de la Terre, est aussi celle de la formation et du déplacement des continents formant aussi les espaces océaniques ; les premières « frontières » naturelles.
L’histoire de l’homme est aussi celle d’un large mouvement de sédentarisation au néolithique et d’établissement culturel et politique de frontières à partir des territoires de vie. Les animaux et les plantes ont aussi délimité leurs territoires en fonction de leurs besoins.
Mais il existe aussi d’autres formes de frontières qui ne se voient pas mais se ressentent. Il semble ici important de les définir toutes et d’en prendre conscience pour expliquer, comprendre et agir face aux bouleversements migratoires actuels qui seront discutés lors de l’atelier suivant.
Commentaires associés à la fiche (réservé aux membres)
Le fond de la question
L’histoire de la Terre, est aussi celle de la formation et du déplacement des continents formant aussi les espaces océaniques ; les premières « frontières » naturelles. L’histoire de l’homme est aussi celle d’un large mouvement de sédentarisation au néolithique et d’établissement culturel de frontières à partir des territoires de vie. L’époque récente de l’humanité est une histoire d’affrontements et de guerres pour protéger, mais aussi agrandir ces territoires et ces frontières . Cependant les phénomènes de la nature , liés aux mouvements de l’eau, des océans, de l’air, mais aussi des animaux sauvages ignorent ces frontières établies par l’homme.
Une question se pose aujourd’hui : les frontières peuvent-elles résister à la confrontation de l’homme aux limites des ressources (et en particulier l’accès à l’eau potable), mais aussi au phénomène du réchauffement climatique ?
Commentaires associés à la fiche (réservé aux membres)
Le fond de la question
Au début de l’histoire de l’humanité, Homo sapiens ne comptait que quelques tribus dans le foyer africain. Il a ensuite commencé à peupler de nouveaux espaces, s’adaptant à de nouveaux milieux pour trouver de nouvelles ressources et enfin collaborer avec d’autres tribus. Aujourd’hui nous voilà maintenant 7,8 milliards sur terre et le jour de dépassement annoncé par Global Footprint Network arrive toujours plus tôt pour subvenir à nos besoins. Grignotage des espaces naturels par les villes, pollutions en tout genre pesant sur les milieux, conflits de territoires... Encore combien d’hommes la terre pourra-t-elle héberger ? Quelle que soit la réponse scientifique qui pourra être apporter à cette question, cela interpelle nos valeurs humaines qui fondent les relations à autrui et à la nature : jusqu’où peut-on vivre le respect, la coopération, la fraternité, le partage, la solidarité et l’empathie lorsqu’on est dans une très grande promiscuité ?
Commentaires associés à la fiche (réservé aux membres)
Le fond de la question
Selon certains scientifiques nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène ; celle du pouvoir de l’homme d’impacter la structure et les équilibres géologiques de la planète. Ceci se manifeste en tout premier lieu par les phénomènes du « Changement climatique » exposés dans les rapports successifs du GIEC( Groupement International d’Etudes sur le Climat). Cependant pendant des années un mouvement « climato-sceptique » mettant en doute les résultats des études scientifiques a freiné la mise en place de ces politiques de lutte contre le réchauffement climatique. Mais est-ce les seules raisons de ce doute ? Pourquoi avons nous du mal à croire que la terre se réchauffe et à cultiver parfois le déni ? à agir individuellement et collectivement pour éviter le pire et préserver les conditions de vie sur terre ?
Le fond de la question
Le bien-être est lié à l'équilibre de différents facteurs qui, ensemble, nous permettent d'atteindre l’harmonie (satisfaction des besoins du corps et calme de l'esprit). L'homme aspire au bien par ses désirs, ses émotions et sa volonté. L'être (sujet primordial) est lié au bien qui est associé à l'existence d'une personne, d'une chose ou d'une idée. Le bien être est intérieur à chacun et non à l’extérieur de nous.
Pourtant, les médias, les boutiques et autres lieux de soins nous incitent à « acheter » du bien-être. Chaque individu cherche son bien-être dans les objets de la croissance, parfois aux dépens de la relation à l'autre, du portefeuille. Cela peut créer une dysharmonie en être et bien être. Chercher son bien être à l’extérieur, un bien être qui dépendrait de quelqu’un ou de quelque chose externe à soi.
Un bien être qui dépendrait souvent de notre porte-monnaie est-il possible ? Selon Socrate, « l’important n’est pas de vivre mais de vivre bien. » Mais quelle est la recette ?
Le développement de la fresque du climat ...L'affaire du siècle ?
Faire comprendre facilement les enjeux climatiques, voilà l’ambition de l’association la Fresque du climat. Mais parmi les multinationales polluantes qu’elle a pour clients, l’initiative se démarque plus par sa rentabilité que son efficacité dans la lutte contre le ch...
Visibilité sur la une
oui
Le développement de la fresque du climat ...L'affaire du siècle ?
Auteur
Reporterre
Champ Date
03.05.2022 - 09:51
Résumé
Faire comprendre facilement les enjeux climatiques, voilà l’ambition de l’association la Fresque du climat. Mais parmi les multinationales polluantes qu’elle a pour clients, l’initiative se démarque plus par sa rentabilité que son efficacité dans la lutte contre le changement climatique.
Le fond de la question
En partant de ce que dit Montaigne à la Renaissance sur le progrès en tant « qu’une transformation graduelle vers le mieux ; et vue qu’aujourd’hui à l’heure de la « crise écologique », l’idéal du progrès est remis en question. Puisqu’en dépit de l’allongement de l’espérance de vie lié au développement de la médecine, les avancées du savoir scientifique, la croissance économique accélérée du XXème siècle, l’innovation technologique n’ont pas réellement permis de réduire les inégalités entre les humains. Le constat dominant est plutôt celui d’un épuisement des ressources de la planète, d’un effondrement de la biodiversité, et même de risques majeurs pour la survie de l’humanité.
En nous souvenant de ce que disait Aristote, « le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous », il apparaît nécessaire de s’interroger sur les finalités du progrès au regard du bonheur humain.
Le fond de la question
Pourquoi entendrez-vous les grands-mère dirent souvent que le temps passe trop vite, tandis que les enfants trouvent le temps long et s’ennuient ? Le temps ne serait-il pas le même pour tout le monde ? Quelle drôle de chose que le temps !
Mais alors, c’est quoi le temps ?
Il y a le temps géologique qui se mesurent sur des milliards d’années, la vie d’un être humain sur plusieurs décennies, et celui de cet insecte éphémère qui ne vit qu’un seul jour...Le temps du chronomètre, linéaire, cumulatif, qui ouvre sur le concept de "progrès"
L’Homme s’inquiète de "l’urgence climatique", plus globalement de "l'urgence écologique", mais certains d’entre nous pensent « qu’on a encore le temps ». Et pourtant, ordinairement le temps se mesure avec une horloge, cela semble donc précis et quantifiable : cela devrait mettre tout le monde d’accord ? Alors à quoi est dû le sentiment d'urgence ? Peut-il être objectivé ou est-il affaire de perception (en référence à la "durée" selon Bergson)? Quel lien avec la perception de l'accélération des processus (cf Thèse de Christophe Bouton)
L’urgence c’est la nécessité d’agir vite. Pourquoi vite ? N’est-ce pas parce qu’on s’y prend tardivement et que la tâche est immense ?
Le fond de la question
La nature, les rues, les océans et les rivières sont submergés sous les déchets. En moins d’un siècle nous avons envahi la Terre des rebuts de notre consommation et de notre production excessives. Qu’est-ce qu’un déchet, exactement ?
Les déchets = le résidu d'un processus ou d'une opération et que l'on jette car cela n'a pas de valeur immédiate...
Cette réflexion ouvre sur la notion du cycle de production-consommation et sur la manière de modifier ces cycles. Il est intéressant d'interroger le sens de cette définition, pour arriver à se demander ce qui constitue le déchet en tant que déchet : une représentation des choses liée à un mode de consommation moderne ... Et en considérant la variation culturelle et historique de cette représentation , on peut se demander si un déchet sous certaines conditions ne pourrait pas être considéré aussi comme une ressource ?
Les enfants ont-ils des besoins particuliers pour leur éducation?
Les enfants ont-ils des besoins particuliers pour leur éducation?
Catégorie principale de la fiche
La prise de conscience
Le fond de la question
Pour nous questionner nous sommes servi de l’étymologie du mot enfant qui signifie, « guider hors de »,nous nous sommes tout d’abord demandé hors de quoi ? De l'enfance ? De l'état sauvage ? De l'ignorance ? Et nous avons réfléchi sur le verbe éduquer qui veut dire transmettre des savoirs, savoir-faire, savoir.
Dans l’idée de changer le monde, l’idée serait de se questionner pour guider la construction de l'enfant pour qu'il soit épanoui dans la société, qu’il trouve sa place sur terre et s’investisse dans son environnement. Aujourd’hui les connaissances scientifiques nous montrent qu'une éducation qui respecte profondément l'enfant et ses besoins permet à l'enfant d'être heureux, confiant en lui et dans la vie. Inversement, une éducation non-respectueuse le maintien dans la peur, l'agressivité, la violence, le désintérêt ou la tristesse… Parfois, l'enseignement se limite à la transmission des connaissances sans prendre en compte la spécificité de l'enfant ou sans lui apprendre à apprendre en le rendant autonome dans ses apprentissages.
Le fond de la question
Manger est un besoin vital et biologique. Historiquement, l'Homme se nourrit avec ce qu’il prélève dans la nature (plantes et animaux) par la cueillette, la chasse et la pêche, ces 2 pratiques étant difficiles et nécessitant des outils, elles n’étaient que rarement couronnées de succès. Tout cela avant le développement de l’agriculture et l’élevage. L'homme se nourrit donc depuis longtemps en tuant les animaux pour leur viande. Tuer des animaux a aussi, longtemps, été associée à des symboles religieux, aux sacrifices. Ainsi manger ou non de la viande s’inscrit aussi dans des rituels (religieux).
L’accès à un régime carné régulier est même historiquement l’indicateur d’une certaine aisance économique.
Au cours du XXème siècle de nouvelles considérations éthiques et morales sont apparues, visant à condamner l’abattage des animaux pour leur viande au nom du rejet de la souffrance animale ; mais aussi pour des raisons de lutte contre la faim et pour œuvrer contre le réchauffement climatique. L’élevage intensif étant un important consommateur de céréales, d’eau et une pollution pour le sol. La question est donc de savoir si, d’un point de vue éthique, nous pouvons encore manger de la viande.
Mon métier, ma fonction
Passionnée d' aéronautique .Brevet de pilote privé puis Hôtesse de l' Air à UTA Air Inter et Air France et Aviation Sans Frontières
Mes projets
Aller où le vent me porte en semant des graines d'empathie, en proposant une main tendue aux neuro-atypiques avec leurS sensibilités ouvertes depuis toujours au respect de la Nature et toutes les espèces vivantes . Je continue à être active avec ASF (Accompagnement de réfugiés partout dans le Monde et accompagnements enfants malades de la même manière..) "Changer le Monde"c'est aussi accompagner le souffle , la respiration des plus nécessiteux en ouvrant le champ des possibles lumineux avec des ateliers philos , signatures du vivant . Donner sans attendre me concernant ..
Mes projets
Rêver ou réfléchir à partir de livres ou de contes, ouvrir des fenêtres à partir d'histoires pour ouvrir notre esprit. C'est ce que je partage avec toutes les personnes qui partagent mon chemin où que nous nous trouvions. Je développe des ateliers autour des livres et de la philo dans le Pays de Retz, en particulier, pour accompagner notre réflexion sur la nature et sur notre place au sein de cette nature.
Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, pour un monde en quête de sens
"Nous ne traversons pas un moment de crise anodine, nous vivons un moment décisif pour l'avenir de l'humanité...". Deux hommes engagés pour l'environnement, deux profils différents, mais deux figures emblématiques et populaires ont choisi de croiser la parole ...
Visibilité sur la une
oui
Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, pour un monde en quête de sens
Auteur
France Culture - le magazine de l'environnement
Champ Date
06.05.2022 - 17:01
Résumé
"Nous ne traversons pas un moment de crise anodine, nous vivons un moment décisif pour l'avenir de l'humanité...".
Deux hommes engagés pour l'environnement, deux profils différents, mais deux figures emblématiques et populaires ont choisi de croiser la parole et de livrer leurs pensées pour faire avancer le monde de demain et sortir de l'impasse. Deux voix emblématiques et populaires qui se sont couplées pour refuser la fatalité et faire entendre leur quête de sens.
Avec Nicolas Hulot, Président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, et ancien ministre de la transition écologique et Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et écrivain. Tous les deux sont auteurs du livre « D’un monde à l’autre. Le temps des consciences » paru chez Fayard, livre dans lequel ils nous font part de leurs réflexions, nourries d'expériences professionnelles et de terrain, expériences qui montrent la difficulté d’agir, souvent en haut lieu, face aux enjeux majeurs du XXIe siècle. Un livre qui est un dialogue, celui de deux « gêneurs », selon leurs mots, avec une volonté de « gêner » sans juger, mais aussi et surtout d’ouvrir les esprits.
Le fond de la question
Partant de la définition qui est donnée de l’autonomie, en tant que un terme qui vient du grec autonomia, à savoir la capacité d'une personne ou de quelque chose d'être indépendant d'autrui ou d'autre chose. Nous nous questionnons sur l'autonomie en tant que liberté de penser, d'être et d'agir, afin de dépasser les préjugés et standards sociaux et environnementaux, se dépasser soi. L'autonomie, vue comme une quête spirituelle, pouvant être l'utopie d'un monde meilleur qui s’émanciperait peut-être des contraintes collectives et sociétales actuelles.
Qui nous amènerait vers l'autonomie comme une quête de l'être véritable prenant en compte la réalité catastrophique de son environnement et les besoins réels de la nature. Il s’agirait d’agir en s'émancipant de ses dépendances.
Le fond de la question
Pour alimenter notre réflexion nous sommes partie de la définition qui est donnée du Le terme résilience qui vient du latin « resilio » signifiant « revenir en sautant ». Nous indiquant qu'Il s’agit donc étymologiquement de la capacité à rebondir. En physique, il désigne la capacité d’un métal à résister aux chocs.
Et des recherches de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, qui en a fait un processus d'apprentissage de l’esprit : celui de surmonter les traumatismes en trouvant de nouveaux groupes d'appartenance (le Monde peut changer en donnant du sens par l'expression et par la création du lien) et en évoluant par le vécu d’un rituel initiatique.
Partant du postulat que face aux chocs émotionnels cela crée une diminution de nos ressources naturelles et à des impacts sur la santé, sur la relation aux autres, sur le travail, il est intéressant de se questionner sur les capacités qui peuvent être mobilisées par l’Humain pour survivre et peut-être pour créer un Monde nouveau.
Proposition Thierry D
Le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources terrestres, la pollution, la transformation par l’homme du milieu naturel peuvent être une véritable épreuve. Cela conduit à nous questionner sur la capacité de l’Être Humain à mobiliser des ressources pour survivre et créer, peut-être, un Monde nouveau. La résilience qui permet aux hommes de résister aux épreuves, de « rebondir », nous permettra-t-elle de survivre ?
Les citations suivantes, pourront nous aider dans notre réflexion :
« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements », Charles Darwin,
« Vivre c’est bien, savoir vivre c’est mieux ; survivre c’est sans doute le problème des hommes de demain », Roger Molinier,
« Si l’on m’apprenait que la fin du Monde est pour demain, je planterais quand même un pommier », Martin Luther King.
Le fond de la question
La question ouvre des interrogations quant au développement psychologique et émotionnel des enfants et à l'addiction aux objets.
Se jouent ici nos rapports à la consommation, au désir du renouveau de l'objet Smartphone, de l'obsolescence culturelle des objets, d'une perception du monde modifiée. Mais sont aussi en jeu :
les impacts de la fabrication des smartphones sur l’exploitation des ressources et les conséquences sociales et économiques
Les impacts de l’usage des smartphones sur le réchauffement climatique.
Le fond de la question
Prendre conscience c'est amener quelque chose (une situation, une idée...) à la conscience, en prendre connaissance. Mais comment cela opère-t-il ? "Je pense donc je suis" (Cogito ergo sum) est selon le philosophe Descartes la 1ère certitude que l'homme de raison peut formuler. C'est la prise de conscience de soi, la conscience réflexive qui définit l'homme comme Sujet. L'homme est donc par définition "conscient" ; mais bien souvent on lui demande (et aux enfants aussi en particulier) de "prendre conscience", comme s'il ne l'était pas... Que veut-on dire par là ? Cela peut-il lui apporter des choses en plus ?
Le fond de la question
Se nourrir signifie, se sustenter, se servir d'aliments propres à nourrir l’être humain. En l'occurrence satisfaire un besoin vital. Mais l'évolution de l'agriculture, de l'élevage, de l'industrie agro-alimentaire a créé de nouvelles habitudes alimentaires, de nouveaux goûts et beaucoup de problèmes.
Puisque nous devons nous nourrir, à quoi fait référence le « bien » dans cette question ? Est-ce à la quantité (pas assez, trop), à la qualité (équilibré, en rapport à nos besoins physiques, sans résidus toxiques, Agriculture Biologique), au contexte (lieu, position, temps pour se nourrir, conscience, partage), à l'éthique, l’impact environnemental (bio, déchets, origine des produits, mode de fabrication). Le conseil d’ Hippocrate était « Laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture. »
L'animal sauvage a un instinct : il choisit les aliments qui sont bons pour lui. L'humain peut se rendre malade en mangeant. Le souci d’une bonne santé renvoie à la question d'une bonne alimentation.Avec la situation écologique, le prix de aliments de base va augmenter, créant ainsi un accès déséquilibré à la nourriture. Alors comment l'humanité se nourrira t-elle ?
Le fond de la question
Le monde ne change-t-il pas de lui-même ? Depuis le Big Bang, l’univers est en évolution, en expansion, globalement il semble qu’il refroidisse... L’histoire de la terre est liée au mouvement même d’engendrement de la nature. Ainsi notre monde a évolué depuis son origine, connaissant des ères géologiques successives distinguées par la science. Selon les scientifiques nous sommes entrés dans une nouvelle ère - l’anthropocène- celle des changements importants incontrôlés que l’Homme produit sur la structure géologique de la terre. Le monde change, se modifie, tant par l’effet des lois de la nature, que par l’œuvre de l’Homme. Aujourd’hui « la crise écologique » conduit au constat que cette transformation menace le vivant sur notre planète (réchauffement climatique, 6ème extinction des espèces...), mettant à mal l’idée de Descartes de « l’homme comme maître et possesseur de la nature »
L’homme peut-il inverser le processus ? Maintenir une vie durable et la sienne en particulier sur cette Terre ? Comment peut s’organiser cette réparation et ce « sauvetage » du vivant ? Qui a ce pouvoir ? A quel niveau se situe ce pouvoir de changement, de contrôle ?
Réchauffement climatique : Pourquoi l’éco-anxiété touche de plus en plus d’adolescents
- Les préoccupations écologiques sont de plus en plus manifestes chez certains adolescents, mieux informés sur le sujet. - Mais cet intérêt se mue parfois en angoisse pour le sort de la planète et pour leur propre avenir. - Les parents peuvent aider leur progénit...
Visibilité sur la une
oui
Réchauffement climatique : Pourquoi l’éco-anxiété touche de plus en plus d’adolescents
Auteur
Article paru dans 20minutes
Champ Date
06.05.2022 - 17:01
Résumé
- Les préoccupations écologiques sont de plus en plus manifestes chez certains adolescents, mieux informés sur le sujet.
- Mais cet intérêt se mue parfois en angoisse pour le sort de la planète et pour leur propre avenir.
- Les parents peuvent aider leur progéniture à transformer leur éco-anxiété en moteur positif. En l’incitant à s’engager auprès d’une association, à participer à une marche pour le climat, à devenir éco-délégué au collège ou au lycée…
Peut-on coopérer avec tout le monde, de façon universelle ? Nous aimerions bien et le monde serait ainsi plus… humain, mais apparemment ce n’est pas si simple.
Visibilité sur la une
oui
Sommes nous humains ou barbares ?
Auteur
Jean Michel Cornu
Champ Date
06.05.2022 - 17:21
Résumé
Peut-on coopérer avec tout le monde, de façon universelle ? Nous aimerions bien et le monde serait ainsi plus… humain, mais apparemment ce n’est pas si simple.
Billet
Jean Michel Cornu dans une vidéo , pose cette question de notre humanité, et de notre capacité à coopérer. Une manière d'aborder cette questions classique en philosophie de savoir si oui ou non l'homme est un loup pour l'homme ?
Tout tourne rond sur cette terre, nous sommes les seuls à l'ignorer
Tout tourne rond sur cette Terre ! Par les temps qui courent, ça peut paraître étrange de le dire comme ça. Et pourtant, c’est un fait : dans le Vivant, tout répond à une valse de cycles s’entremêlant à l’infini. Les jours et les nuits, les saisons, les germinations...
Visibilité sur la une
oui
Tout tourne rond sur cette terre, nous sommes les seuls à l'ignorer
Auteur
Marine Simon
Champ Date
03.07.2022 - 06:37
Résumé
Tout tourne rond sur cette Terre ! Par les temps qui courent, ça peut paraître étrange de le dire comme ça. Et pourtant, c’est un fait : dans le Vivant, tout répond à une valse de cycles s’entremêlant à l’infini. Les jours et les nuits, les saisons, les germinations, floraisons, fructifications, reproductions, la mort qui nourrit la vie. Et tout s’associe pour créer et entretenir les précieuses conditions de la vie. Tout tourne rond et tout s’associe, sauf notre culture cloisonnée, linéaire et compétitive qui déséquilibre, détruit ces conditions et, avec elles, l’ensemble des vivants : humains, végétaux, animaux, d’un bout à l’autre de la planète.
Billet
Et si la racine de nos crises actuelles, climatique, environnementale, sanitaire, sociale, économique, financière était avant tout culturelle ? Une culture bien incapable de soutenir la vie.
La bonne nouvelle est que chacun de nous détient un fil de cette grande toile de représentations, de croyances, de choix et d’habitudes associés, et avec lui, le pouvoir d’agir.
Si nous nous penchons sur le grand livre du Vivant, celui des Peuples Racines qui s’y sont toujours référés et de la Permaculture qui leur emboîte le pas, nous disposons de clés de compréhension au bon niveau de résolution de cette phase de nécessaire évolution de l’Humanité.
Voilà la proposition de cet ouvrage, circulaire et associatif, qui explore comment mettre en œuvre, au potager, en éducation, dans le domaine du travail sur soi, de la gouvernance coopérative des collectifs, en économie et en politique, ces enseignements primordiaux.
Marine s’est associée, pour cet ouvrage, à 13 contributrices.teurs : Gauthier Chapelle, Frederika Van Ingen, Lorenza Garcia, Hervé Covès, Teddy Perez, Louise Gehin, Isabelle Peloux, Thomas Emmanuel Gérard, Olivier Piazza, Rime Louhaichi, Sabine François, Fabienne Grébert, Aymeric Jung.
Ce qu'on appelle la crise écologique, manifeste avec le réchauffement climatique et la perte de bio-diversité apparaît comme le résultat d'un déséquilibre entre les objectifs économiques dans une société à fort développement technologique exprimant la logique occidentale du progrès, et la logique du vivant nécessité le maintien de certaines contraintes et équilibres physiques et chimiques. Mais la question est de savoir de quelle manière les "choix" des hommes dans leur modèle de société et de consommation impactent de manière déterminante cette entrée dans l'âge de l'anthropocène ?
Une intelligence artificielle, qu'est-ce que c'est ? ou peut-elle nous dépasser?
Une intelligence artificielle, qu'est-ce que c'est ? ou peut-elle nous dépasser?
Catégorie principale de la fiche
Les enjeux écologiques
La prise de conscience
Le fond de la question
Depuis longtemps il apparaît que l'homme a reconnu l'intelligence comme sa spécificité, sa prérogative. D'une certaine manière le cogito cartésien qui pose le principe de la conscience réflexive, fonde cette position. La psychologie du XXème siècle a fait apparaître plusieurs formes d'intelligence irréductibles les unes aux autres. Cependant, reste l'idée de formes "supérieures" de l'intelligence qui se combineraient chez l'homme et caractériseraient ses capacités cognitives ; jusqu'à en faire le modèle pour de nouvelles intelligences qu'il serait capable de créer (simuler ? répliquer ?) dans des machines et des outils à son service.
Ceci ouvre de nombreuses questions sur les formes artificielles d'intelligence, de leur rapport à l'intelligence humaine, animale , végétale , bactériologique ? Qu’en est-il de la conscience ?